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17/ A partir de cette année 67 ce sont les années souffrances et les mois d’inquiétude.

De Gonflé à bloc avec une flopée de vedettes internationales.

Le Cerveau de Gérard Oury avec Belmondo en passant par…

L’Arbre de Noël !

…et enfin l’Etalon, ce que l’on n’ose encore pas nommer mais qui fait irrémédiablement son sale boulot tout de même, le cancer des os entame son dos et son moral.

C’est plus le chemin de Damas que le plaisir de faire du cinéma qui anime Bourvil super star du septième art.

Il entamera l’année 70 avec Le Mur de l’atlantique qui lui donnera bien du mal. L’équipe sait que l’acteur est malade cependant son partenaire Jean Poiret ignore la réalité de la maladie et pense à un passage à vide. C’est dur pour André de courir et de faire le gugusse sur un plateau et dans des conditions de tournage difficile aux conditions atmosphériques parfois épouvantable.

Il ira encore chez Melville au cours de ce premier semestre avant que d’attendre les sorties d’octobre où l’on annonce un Bourvil complètement métamorphosé par le rôle de commissaire Mattei du Cercle rouge.

Dans cette dernière production il est l’égal des plus grands et Melville y croit. Delon, Montand, Périer, le film est fort réussi, mais l’acteur ne le verra jamais.

Le 23 septembre il s’éteint, entouré  de sa femme et de ses deux fils dans son appartement parisien.

Bourvil aura joué dans 54 films lors de sa courte existence il venait d’avoir 53 ans.

 

Guy GAUTHIER

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