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Johnny est mort. C’était probablement le plus grand artiste de ces 50 dernières années !

Il n’y a pas grand-chose à ajouter aux louanges qui émanent de partout depuis la nuit du 5 au 6 décembre 2017, alors j’ai recherché dans ma mémoire trois anecdotes qui me relient à cet homme- là ! Les voici :

1967, San Francisco. La première fois que je montais sur scène avec une guitare. Il y a donc cinquante ans. Je devais combler le trou pendant lequel on déplace les décors derrière le rideau d’un théâtre de province. Pour cela, je devais chanter une chanson et faire patienter les spectateurs qui attendaient l’acte suivant ! J’avais choisi cette chanson d’Hallyday, San Francisco, adaptation des Mamas et Papas.

« Si vous allez à San Francisco

Vous y verrez des gens que j’aime bien

Tous les hippies de San Francisco

Vous donneront tout ce qu’ils ont pour rien »

Mon père m’avait demandé, quelques jours avant le spectacle de lui interpréter ! Et il avait alors dit que ce n’était pas fait pour moi, trop haut ! Je l’ai néanmoins chanté ce soir-là devant un horrible micro Bouyer et des hauts-parleurs d’église !

Juste devant, dans le public, il y avait un jeune homme qui, faute de tomates, m’envoyait des quartiers d’orange qui s’amassaient à mes pieds !

1971, Essayez ! Quelques années plus tard, c’est lors de l’hiver 70/71 à Bayonne, (salut Bernard) pendant le début de mon service militaire, que j’eus l’occasion d’entendre (c’est le moins qu’on puisse dire), la chanson, « Essayez » de Philippe Labro ! En effet, elle passait en boucle sur le juke-box du foyer et il fallait attendre que les nombreuses pièces déposées par les bidasses fussent tombées dans le bastringue pour en entendre une autre… à tel point qu’on aurait pu penser que l’appareil magique avait déjanté, rejouant sans cesse la même !

« Quand vos parents vous quitteront

Ils vous diront :

« Faut essayer de vous aimer

A votre tour de réussir

Tout ce que nous

Avons gâché, avons raté »

Le troisième souvenir est plus proche de nous. En 2013, lors de la réalisation du film « Le temps qui passe », j’eus la chance de faire intervenir un musicien parisien qui fut celui de Johnny pendant quelques années  !

 

 

 

 

 

Franck Ballier eut la gentillesse de jouer gracieusement de la batterie sur le morceau choisi pour la bande originale de ce court-métrage !

Guy GAUTHIER

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