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Les festivals nationaux sont importants, mais difficiles d’accès.

En effet certains, dont Clermont-Ferrand, peuvent avoir chaque année plus de 1200 films en présélection, nombre qu’ils redescendent à trente en sélection et cinq en distinction le jour J.

D’autres festivals, moins prisés, comme ceux de Lille et Perpignan peuvent avoir près de 350 arrivées par la Poste et n’en conservent qu’une trentaine.

Des rencontres plus régionales se retrouvent parfois elles, avec 60/80 films alors qu’il ne peuvent en conserver que 30/35 !

C’est compliqué alors de faire son trou, sa place, dans ce genre de contexte. Le cinéma d’aujourd’hui, avec le numérique, promettait au départ d’être plus facile d’accès. Les matériels étant moins onéreux, les équipes plus réduites, ça laissait présager des ouvertures nouvelles aux groupes de travail en province et aux non commerciaux.

Cependant, lorsque c’est accessible par tous et par chacun, devant un écran d’ordinateur, ou en tournage avec un Canon, les passionnés s’y engouffrent et deviennent nombreux ! Les projets ainsi se multiplient et les chances d’être seulement sélectionné dans une région est très compliqué !

Sans compter que certains festivals ne sont ouverts qu’aux jeunes de moins de 25 ans, aux étudiants ou encore à ceux dont c’est le premier film ; que les genres rebattent aussi les cartes avec des catégories exclusives comme la comédie, le fantastique, l’image animée… ce qui interdit d’autres thèmes ; que les durées également participent à la sélection car elles varient de 13 à 30 minutes.

En conclusion, lorsque vous arrivez à trouver un festival, il faut encore qu’il soit compatible avec votre production ; qu’il passe le barrage de la sélection ; et ensuite, plus tard, qu’il plaise au jury, au Président et au public de la salle de projection. Alors, alors seulement là, vous avez une chance de ramener chez vous le précieux sésame !

Guy GAUTHIER

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