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Le camion vient d’obtenir sa seconde récompense. Mais, ce n’est pas si simple. Tout a commencé en février 2018 par l’écriture du scénario. Puis, avec Luc Toussaint, premier assistant depuis 10 ans, ce fut la préparation du tournage, repérage et ajustement des dialogues.

En juin, tournage et à partir de juillet, montage, mixage, son, musique étalonnage et finitions diverses.

En octobre premiers festivals ; Essonne pas de prix et Grenoble second prix fiction. Ensuite, avant-première à l’UGC Nancy et inscriptions à pas mal de festivals. Lille, Perpignan, l’Auvergne, mais sans sélection.

2019, sélectionné à Mulhouse (68), Vandoeuvre (54) et Gérardmer (88) prix de la bande son aux Interrégionaux du Grand Est-Bourgogne-Franche-comté.

Lors de la période 20018/19, le film sera inscrit à 34 festivals nationaux mais aucune sélection n’est encore venue. Là, on passe le cran au-dessus, entre 800 et 3000 films en pré-sélection par festival. Autant dire peu de chance d’être remarqué, et donc d’être en compétition.

Le court-métrage aujourd’hui, c’est plus simple que jadis. Plus d’équipe de 12 personnes derrière la lourde caméra, ni de bobines à faire développer, mais des milliers d’équipes qui se réunissent autour d’un appareil photo Canon de 500 g, de toute part en France.

En effet, une fois passé entre les gouttes des festivals à thème qui demandent par définition des films écolos, réal moins de 25 ans, gore, science-fiction, humoristique, animation et autres, il ne reste plus que les festivals généralistes et là, on se bagarre avec une foule de candidats bourrés de talent et qui sont dans le coup.

Alors que reste-t-il ? Une sélection souhaitée sur ces 34 inscriptions ? Quelques festivals accessibles dénichés çà et là ?

Le cinéma, c’est heureusement le bonheur d’inventer une histoire, faire naître des personnages, vivre une aventure collective et croiser les doigts lors des remises de prix !

Guy GAUTHIER

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