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BILAN pour les FILMS d’UBC avant la sélection nationale du 29 septembre prochain.

L’activité du cinéaste non commercial est une tâche longue et difficile !

Guy Gauthier, lorsqu’il a commencé en 2004 cette pourtant noble passion, était loin de se douter qu’il faudrait attendre 13 ans avant de pouvoir « jouer dans la cour des grands », et encore, en collant à ce terme les guillemets nécessaires !

Car si le 29 septembre prochain, son film figure au programme du 77ème festival National de cinéma de Soulac-sur-Mer, rien n’est joué pour ce court film de 20 minutes tourné en 2016 : « Une jeune fille Française »

qui a cependant obtenu, déjà cette année, dix récompenses dans plusieurs festivals, un peu partout en France !

Lors des épreuves de sélection régionale, 353 films furent présentés au public.

La sélection nationale en Gironde comprend cette année 93 films

Revenons un instant aux origines pour y comprendre quelque chose…

Même si le premier scénario date de 1978, c’est en 2004 avec « Go West » que le bonhomme décidait d’enfin faire ce que les productions lui refusaient depuis vingt-cinq ans, réaliser un film !

Belle est coûteuse aventure que de réaliser un long-métrage de 90 minutes sur les routes du Nouveau Monde avec une équipe de 5 personnes, un camping-car et un vélo !

Après le passage à la banque pour un emprunt, somme tout classique, mais pas commun, la Région Lorraine et le département de Meurthe-et-Moselle (merci Michel Dinet) sont intervenus sur la base de subventions s’élevant à 14% du budget.

Ensuite, l’année 2005 fut consacrée à la post-production de ce film et la conception de sa version Anglaise. (Visa d’exploitation et sélection à Montréal au festival du film d’aventure).

L’année 2006 fut le remake de la Grande Vadrouille « La quarantième vadrouille », court-métrage de 4 minutes, sans subvention, quarante ans après, sur les lieux du célèbre film de Gérard Oury.

En 2007, ce fut le tour de « Fête Bûcheronne », film de 12 minutes, dans les Vosges, avec les aides des deux départements lorrains et de la Région, à hauteur de 30%. (Meilleur docu-fiction régional et meilleur film documentaire en Isère)

En 2009, « Mob Story », film de 23 minutes n’obtenait que l’aide de la Région, 12%. (Meilleur film régional)

2010 fut le court film « L’heure c’est leurre », 8 minutes avec aide de la Région aussi 10%. (Meilleure interprétation régionale et seconde meilleure fiction en Isère)

2011, le très petit film « 11 novembre », sans subvention.

2012, à nouveau la guerre 14 pour « Les fantômes de la Grande Guerre » 13 minutes.

Aide de la Région, du département, d’une communauté de communes, de l’État, pour 30%. (Meilleur film régional, meilleur docu inter-régional, second meilleur docu-fiction en Isère, médaille d’argent en Angleterre, label National 14/18).

2013, « Le temps qui passe », avec une petite aide de la région, 5%. (Meilleur film régional).

2014, « Le dernier voyage » sur la vie du Président Michel Dinet, aucune subvention.

2016, « Une jeune fille Française » subvention de la mairie de Paris, 17%. (Dix récompenses).

Guy GAUTHIER

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