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6/ Un jour de 1938, Le Poste Parisien organise un concours très sérieux, présenté par une pointure du moment qui commente, summum de la célébrité, le tour de France pour la radio nationale. André Raimbourg obtient là sa première distinction.

Lorsqu’il rentre au pays, pour une permission, c’est la vedette locale qu’on a entendue au poste. Mais hélas, la guerre pointe le bout de son vilain nez et son régiment est décimé.

En 39, il descend dans les Pyrénées, près de Pau, en attendant que les choses se précisent. La guerre se dessine mais à l’arrière, les bataillons de musiciens attendent la victoire pour être utile.

Au village d’Arzacq, pour tromper l’ennui et donner du bon temps aux villageois des alentours, il fait partie de l’organisation des soirées avec force sketches, musique et chansons. André est de tous les spectacles.

Il fait d’ailleurs un soir la connaissance d’un autre musicien, Etienne Lorin et le Normand lui promet de monter à Paris avec lui après la guerre. La vraie guerre succède à la drôle de guerre et les régiments sont humiliés, disloqués, démobilisés, les uns après les autres.

André remonte en Normandie retrouver Jeanne. Quelques semaines plus tard, ce sera le départ pour la capitale.

Guy GAUTHIER

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