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8/ C’est en 1942 que le nom de Raimbourg est abandonné pour celui de Bourvil, au masculin, le nom de son village presque natal, tout là-bas en Normandie.

Il court le cacheton dans un tas de petits endroits où la scène est presque aussi grande que la salle. Parfois, le patron ferme, car il n’y a personne. Le bouche-à-oreille va cependant son bonhomme de chemin et il est retenu là pour jouer de l’accordéon au côté de son pote Lorin, ici pour faire le gugusse en paysan demeuré, là pour jouer de l’accordéon. Les deux compères commencent à écrire des chansons et des monologues qu’André débite devant un parterre agréablement surpris et amusé.

Tout début 43, il annonce à sa fiancée qu’elle peut venir le rejoindre. Elle se nomme Lefrique et, comme le dit André, avec un nom pareil, c’est la fortune assurée. Ils se marieront au mois de janvier 43, pour le meilleur mais le pire hiver pour l’occupation.

Il se présente pour une audition à la radio. La France ne vit qu’au rythme des radios, même si certaines sont agrémentées de la moulinette des messages personnels.

Le premier coup n’est pourtant pas le bon, on lui trouve une voix peu radiophonique.

La guerre n’en finit pas, on lui conseille de poursuivre son rodage en attendant la libération et il court de fête patronale en kermesse de bienfaisance.

Guy GAUTHIER

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