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LES CABINES

Dans le fait divers qui nous occupe et qui nous a fait choisir cette histoire de kidnapping du cercueil d’un artiste pour bâtir le scénario du court métrage, « Le dernier costume de Charlot », nous n’avions pas retenu la vraie histoire, telle qu’elle s’était déroulée en mars 1978.

Deux malfrats déterrent la dépouille de Charlie Chaplin, mort à Noël, l’année précédente et essaient de faire chanter sa famille. L’histoire se déroulait dans une cabine téléphonique aux alentours de Lausanne, toujours la même au fil des mois, et finissait en mai, avec l’arrestation des gars pris sur le fait en train d’extorquer des sous aux Chaplin.

Cabine téléphonique en Suisse dans les années 70

Or pour des raisons cinématographiques, nous avions cru bon de placer ce détail à l’intérieur d’un café populaire avec une cabine à l’ancienne. Le lieu pittoresque, les figurants, les costumes, les ambiances, tout était calé pour filmer un beau moment de cinéma…

Mais au bout du compte, avec ce satané virus, tout s’est arrêté le 15 mars et devrait reprendre, si ça se passe bien, en juin, voire en juillet. Le café associatif qui devait nous accueillir, considéré comme une salle de spectacle, étant fermé, nous avons renoncé à cette version et sommes retournés à l’originale, à savoir la cabine téléphonique.

Café associatif de Troyes dans l’Aube

Bon, des cabines y en a plus et celles qui sont à la casse sont interdites d’utilisation par France Télécom, alors nous allons en fabriquer une pour les deux ou trois plans à réaliser.

Confinons-nous encore un peu, comme dans une cabine…

Guy GAUTHIER

One Comment

  1. Dominique

    Tu sais t’adapter toi Guy ! C’est bien.

    On le fera bientôt ce film, on le fera !

    Tu auras besoin d’un petit sticker  » TELEPHON  » pour mettre sur la cabine !!

    Allez, bien à toi, et courage !

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