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La vosgienne Malou Richard vient de nous quitter après une longue vie, elle allait vers ses cent ans. La seconde partie de son existence fut consacrée à la peinture. Retraitée de l’Éducation Nationale, elle demeurait rue des écoles, comme pour ne pas oublier d’où elle venait. Cette dernière année, de Girmont, une petite commune tout près de Thaon-les-Vosges, elle avait avec son mari, rejoint à regret la capitale pour demeurer auprès de sa fille.

Madame Rémy, alias Malou Richard depuis son mariage avec Georges, s’était d’abord consacrée à la musique, au violon en particulier. Elle a ensuite été l’élève du maître Marcel Levieux, l’ayant suivi et conduit au avec sa voiture à travers la Lorraine, plus exactement les régions du Bayonnais et du Saintois jusqu’à la toute fin de cet aquareliste de grand talent.

Malou a exposé entre autre à Paris, Nancy, Epinal, Fougeroles, Saint-Dié, Chamagne et Châtillon-sur-Saône. Elle avait obtenu d’innombrables médailles et pas mal de prix sur de nombreux salons ; celui des indépendants, de la femme, au sein des musées et dans le cadre des biennales de conseils généraux.

Les fontaines et les églises du pays de Charmes se retrouvent d’ailleurs en grand nombre dans le livre publié en 1992 aux éditions Musartois «Entre fermes et clochers au pays de Barrès et Gellée » préfacé par Philippe Séguin.

Le calvaire de Frenelle-la-Grande, (Vosges) lavis de Malou Richard 1992 edts Musartois

Elle peignait à l’huile  comme à l’eau, les fleurs et les paysages de Bretagne faisaient aussi partie de ses réussites.

Femme très agréable, érudite, elle était à la toile quand son époux était, lui, à la fabricaton des cadres, ceux qui en dorure toujours, ornent à présent et pour toujours des centaines de murs des demeures rurales de notre sud Lorrain…

Aude BIHAKI

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