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J’ai découvert Max Gallo en toute fin des années 70, à la faveur de l’émission de Jacques Chancel, « Radioscopie » sur France Inter. Le conteur était tellement bon que je lui ai écrit de suite ! Il m’a répondu une belle lettre manuscrite que j’ai précieusement conservée.

Plus tard, j’appris que Robert Enrico préparait un film sur la vie de Martin Gray dont le même Max Gallo fut le « nègre » pour l’écriture du livre biographique du même titre «  Au nom de tous les miens ».

J’étais à l’époque en contact avec Robert Enrico, qui nous donna en 65, « Les grandes gueules ». C’est en 1983 que ce long métrage, dont l’adaptation était bien entendu écrite aussi par Max Gallo sortait en salles.

Le film retraçait les grandes lignes du livre de Gray/Gallo, y compris ses éléments controversés, l’histoire de Martin Gray : déporté pendant la Seconde Guerre mondiale avec sa mère et ses frères est seul à survivre. Il parviendra à s’échapper du camp d’extermination de Treblinka pour retrouver son père à Varsovie. Il rejoindra l’Armée soviétique pour un temps, puis partira aux États-Unis… Ensuite, y rencontrera Dina, et s’installera en France avec elle pour fonder une famille. Mais sa famille meurt dans un incendie de forêt dont il est le seul rescapé.

Max Gallo rencontra pour la première fois François Mitterrand lors de l’émission télévisée, Apostrophes, de Bernard Pivot, en 1976. En 1983, il est nommé secrétaire d’État, porte-parole du troisième gouvernement Pierre Mauroy.

C’est à cette époque que j’eus une fois encore recours à lui pour défendre ma petite radio locale menacée alors de fermeture. Il m’avait donné rendez-vous à Paris. A mon arrivée à la gare de l’Est, je demandais un peu gonflé au taxi interloqué : « Matignon svp ! »

Il quitta peu après le gouvernement afin de consacrer plus de temps à son travail littéraire et exercer son mandat de député européen de 1984 à 1994.

Guy GAUTHIER

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